On reçoit périodiquement des messages de l’usine où les matières compostables issues de vos bacs bruns sont traitées afin de nous informer des non-conformités qu’ils trouvent. Parfois, on fait l’avocat du diable et on utilise la clause « la personne pensait bien faire », mais d’autres fois… Si le dernier Mot Vert était pour encourager ceux qui ne participent pas encore à arrêter de se trouver des excuses, ce Mot Vert est pour ceux qui participent, mais qui pourraient faire un petit effort de plus. Voici des non-conformités retrouvés dans vos bacs bruns lors des derniers mois pour vous donner matière à réflexion sur vos matières à composter :

• Un tapis de la Reine des neiges : Le tapis a peut-être servi à absorber les dégâts de jus d’un enfant un peu maladroit, mais ça demeure une matière non-compostable contrairement aux essuie-tout.
• Un bâton de hockey : Reçu par hasard en même temps que la fin de saison du Canadien. À noter que seules les branches de très petite taille (moins que le petit doigt), d’une longueur maximale de 2 pieds (cassez-les), sont acceptées.
• Un moteur : Le premier slogan du bac brun était « La collecte qui carbure ». Certains ont peut-être prit le slogan trop au sérieux. L’écocentre est la place pour ce produit.
• Des souliers : On imagine qu’ils cherchaient le Chemin de Compostelle et non celui du compost.
• De la terre : La terre, la roche et le béton ne sont pas compostables. On en profite pour dire que ça ne va pas à la poubelle non plus, à moins de vouloir payer pour enfouir de la terre… sous terre.
• Bouteilles de boisson gazeuse : Bien que le contenu soit un produit alimentaire, les liquides ne sont pas acceptés dans le bac brun. Le contenant, lui, est consigné.
• Des bonbonnes de propane : En plus d’être non-compostable, ça représente un danger pour les travailleurs qui font la collecte et qui opèrent l’usine. S’il-vous-plaît, allez porter vos bonbonnes dans un écocentre.

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 Vincent Dufour, coordonnateur en gestion des matières résiduelles